D’après le Baromètre du moral des adolescents publié par Ipsos, 71 % des adolescents affirment n’avoir parlé à personne de leurs problèmes de santé mentale en 2024, soit une augmentation de 7 points par rapport à 2022. Parmi les raisons de cet isolement, 50 % des jeunes souffrant de troubles dépressifs modérés ou sévères déclarent ne pas en parler, car ils estiment que leurs problèmes ne sont pas suffisamment graves, contre 43 % en 2023.
Engagée dans le cadre de la Grande Cause nationale Santé Mentale 2025, la Mutualité Française dans le cadre du dispositif « Mon soutien psy » rembourse avec l’assurance maladie les consultations de psychologues des personnes souffrant de troubles légers à modérés. Parmi les propositions qu’elle a fait paraître en 2021 en parallèle de son observatoire consacré à la santé mentale en France, elle plaide pour l’amélioration de la prise en charge des troubles psychiques. Elle invite ainsi à renforcer les actions de sensibilisation et de communication destinées au grand public, en particulier aux jeunes, pour lutter contre la stigmatisation des troubles mentaux. Elle propose également des journées de dépistage précoce des troubles psychiques dans le cadre du parcours de soins des enfants et adolescents, ainsi que des journées de sensibilisation et de formation pour les parents sur la détection et la gestion des troubles de santé mentale des enfants (gestion du stress, régulation des émotions, gestion des conflits, etc…). Pour les jeunes adultes, la Mutualité Française a organisé des espaces d’échanges, tels que le « Forum Jeunes », pour leur donner la parole et mieux connaître leurs besoins spécifiques en matière de santé, pour ainsi leur proposer des solutions adaptées.
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